Askanwinfos vous livre, Leur cliquetis, lorsque les femmes ondulent des hanches et des fesses de manière suggestive – une démarche appelée diagar diagari – fouette le désir masculin.
Auparavant, les femmes portaient des jal-jali (littéralement « sauter de joie ») faits de perles en terre poreuses (moromoro) que les femmes imbibaient d’encens afin de conjuguer les pouvoirs du son et du parfum.
Aujourd’hui, on trouve sur le marché une large gamme de fer, qui évolue sans cesse.
Les plus grosses, appelées « écrase-testicule », sont portées par les femmes ayant atteint la quarantaine, quand les jeunes préfèrent des perles moins lourdes, mais aux noms tout aussi suggestifs : Poobar minuit (« poivre de minuit »), « crème glacée », « connexion », etc.
Certaines sont fluorescentes. Le son semble moins important pour les plus jeunes qui portent des perles de petite taille (bine bine) ou des chaînettes dorées.
D’autres ceintures de hanches, enfin, comprennent des lettres qui permettent de composer des messages assez explicites. En français : « Je t’aime », « Baise-moi », « Mon cœur », « Pénètre-moi », « Papa chéri », « MMKONE » (« madame connaît »), etc., ou en wolof : Kat ma (« baise-moi »), Ya saf badio (« ton vagin est savoureux »), etc.
Les femmes les achètent déjà préparées ou commandent directement aux vendeuses des inscriptions particulières.
Soyez le premier à commenter