L’opposition a eu gain de cause concernant ses exigences de participation au dialogue national, au deuxième rendez-vous de préparation des termes de référence présidé par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
L’information vient du site d’information Senego, qui précise que par conséquent, l’opposition réunie au sein du Front de résistance national va répondre favorablement au dialogue politique.
Le consensus trouvé par la majorité, les non-alignés et la société civile concerne principalement la mise en place d’une commission cellulaire dirigée par une personnalité neutre.
Toutes les parties expriment ainsi leur satisfaction. « Ils doivent pouvoir venir pour la prochaine réunion et discuter de tous les points », déclare Cheikh Sarr, porte-parole du pôle de la majorité.
Chez les non alignés, Déthié Faye estime que, « sur la base des propositions enregistrées, nous avons retenu de mettre en place une commission qui aura un président qui pourrait être assisté par deux personnes. Mais toutes les personnes seront réputées indépendantes pour qu’à la fin des concertations, nous puissions avoir un processus électoral consensuel ».
M. Faye avertit tout de même, « le ministre de l’Intérieur ne peut rien nous imposer. Il a lancé les concertations, maintenant il appartient aux acteurs politiques de se concerter et voir quel format mettre en place ».
Pour Moundiaye Cissé de la Société Civile, Directeur Exécutif de l’Ong 3D, « c’est déjà une avancée qu’il faut saluer et donc, on peut avoir un bel espoir que ces concertations-là tiennent lieu ».
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