Vendredi, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé, que dorénavant les électeurs burkinabè voteront avec la carte d’identité ou le passeport et que les cartes d’électeurs ne seront plus nécessaires. L’information a été relayée par le site de l’Agence d’Information du Burkina Faso.
« Désormais, nous n’allons plus produire des cartes d’électeurs qui nous coûtent à chacune des révisions environ deux milliards de FCFA. Nous allons économiser ces deux milliards et nous allons rendre davantage plus performant en utilisant la carte nationale d’identité (CNIB) et le passeport », a déclaré le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry.
C’était vendredi matin, lors d’une rencontre de travail avec les partenaires techniques et financiers.
Selon M. Barry, un premier recensement est déjà fait par l’Office national d’identification (ONI) et si la CENI en fait un deuxième, cela peut paraître déplacé d’autant plus qu’une mutualisation est possible.
« Les partenaires depuis 2012 nous disent qu’il n’est pas nécessaire dans un pays comme le nôtre de faire ce qu’on pourrait appeler le double recensement des citoyens », a-t-il ajouté.
En rappel, le Burkina Faso devra organiser en 2020 des élections présidentielles, législatives et municipales.
Cette réforme va certainement donner des idées dans d’autres pays où pendant les élections les cartes sont l’objet de nombreuses polémiques et de soupçons de détournement. C’est le cas du Sénégal notamment.
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