En marge de sa participation au G7 à Biarritz en France, le président Sall a eu à répondre dans un entretien avec la radio Rfi à la question relative à la grâce de Khalifa Sall, emprisonné pour 5 ans dans l’affaire de la caisse d’avance.
Cette mesure était attendue pour la Tabaski et fait l’objet de moult commentaires depuis.
Le chef de l’Etat a commencé par rappeler un principe général : « d’abord, la décrispation ne saurait être réduite à une dimension de grâce. La grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul, et de son appréciation. Donc je ne peux pas discuter de ce que dit la presse par rapport à la grâce ».
« Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir… »
Et de déclarer, pour clore : « le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai comme j’ai eu à le faire. Annuellement, plus de cent personnes, voire un millier de personnes par an en moyenne bénéficient de la grâce. Justement, nous voulons revoir notre système pénal pour réduire le nombre de personnes en prison dans ce cadre-là ».
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