Dorénavant ancien haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire, le général Cheikh Sène, dit quitter les rangs avec le sentiment du devoir accompli. Il a fait ses adieux aux Armes hier, jeudi 14 novembre, à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane à Dakar. Cette cérémonie d’adieu a consacré la prise officielle de fonction du général de Division, Jean Baptiste Tine, nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire.
Le Haut commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, le général de Corps d’Armée Cheikh Séne, a fait ses adieux aux Armes hier, jeudi 14 novembre, à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane (Dakar) après 40 années de services dont 15 mois passés à la tête du Commandement de la Gendarmerie nationale. Devant le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba et les hauts gradés de la Gendarmerie nationale, il a soutenu qu’il va «se retirer du service actif avec émotion et la certitude d’avoir fait ce qui pouvait l’être».
Mieux, le général Cheikh Séne s’est dit fier d’avoir commandé, dans la sérénité, des officiers et des sous-officiers loyaux, compétents et animés par la passion du service. Et, signale-t-il, sous son magistère, de nouvelles unités et des brigades été créées pour renforcer le maillage sécuritaire du territoire national. En se retirant des rangs, le désormais ancien Haut commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire soutient avoir fondé son action autour de principes auxquels il croit fermement.
Pour le général Cheikh Séne, la Gendarmerie nationale doit s’ancrer dans son orthodoxie. Elle est, dit-il, une force armée avec une organisation hiérarchique qui s’adapte autour d’un ensemble de valeurs qui ont pour noms: dévouement, discipline, disponibilité, engagement, abnégation, maîtrise et courage. Il soutient également que le gendarme est un soldat de la loi qui doit, en conséquence, cultiver une posture morale lui permettant de tout donner, au service de la patrie et des personnes. Le général Cheikh Séne relève aussi que la Gendarmerie nationale doit être une force de proximité. Car, il reste convaincu que les nombreuses menaces requièrent une posture permanente de protection des personnes et des points sensibles. Pour l’ancien Haut commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, le gendarme doit aussi être un professionnel de la sécurité polyvalent, à l’écoute de la population et qui privilégie le contact humain.
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