Ce jeudi 28 novembre, les populations de la cité Karack de jaxaay se sont réveillé dans la consternation. Le corps sans vie du commissaire adjoint de ladite localité a été retrouvé dans la matinée.Les témoignages de ses collègues qui l’ont vu la veille, éloignent tout soupçon sur des signes d’adieu.
Passé d’un agent de police jugé « rigoureux »
Juriste-privatiste de formation, le défunt Alain Ounled a fréquenté tour à tour les universités de Saint-Louis, de Dakar et de Ziguinchor, avant d’entrer dans le corps de la police en 2016. Il laisse orphelins, une épouse et des enfants. A préciser qu’il est membre de la 44ème promotion de l’École nationale police. Originaire de Ziguinchor, il a été décrit par ses collègues, comme un agent très rigoureux.
Après une longue absence au commissariat, son téléphone sonnait dans le vide…
« Le matin de ce jeudi, le commissaire et des agents du commissariat de Jaxaay, ayant constaté son absence, l’ont appelé à maintes reprises sur son téléphone, mais ça sonnait dans le vide. Très inquiets, ils ont fait le déplacement chez lui. C’est ainsi qu’ils ont défoncé la porte de la chambre pour découvrir l’irréparable » narre un proche du défunt. Lequel a ajouté que « la veille, Alain était allé au boulot, et il était très en forme. Il a bossé toute la journée, et ne manifestait aucun signe de maladie. Il était bien portant, et même très actif ». Un autre témoin informe qu’ « à la vieille de sa mort, il taquinait les agents, tout souriant comme à son habitude ».
En attente du rapport des médecins légistes
La dépouille est actuellement remise entre les mains des médecins légistes pour une autopsie, mais la thèse d’un malaise cardiaque semble suspendue à toutes les lèvres, en attendant les résultats.
Source: Senego
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