Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp) France Dégage trouve insuffissant les 1 000 milliards prévus pour le financement de la riposte et de la gestion du covid-19 et demande 2 000 milliards pour gagner la bataille contre le coronavirus.
Le FRAPP exprime son désaccord total devant la politique du président de la République qui est allé contracter des prêts devant les institutions de Bretton-woods dont les politiques ont contribué à créer ce chaos sanitaire dans les pays africains.
Selon FRAPP, l’une des leçons à tirer de cette pandémie est qu’il est possible d’avoir un système de santé performant, sans l’aide du Fmi et de la Banque mondiale. Cuba, victime d’un embargo illégal et illégitime depuis plus de 50 ans et qui vole au secours de peuples, dont les pays ont plus de moyens, en est la preuve.
Pour le Front pour une Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine, depuis hier, face à la demande du Frapp de faire un dépistage massif, il est annoncé des tests aléatoires, quand il ne leur est pas répondu que le Sénégal n’a pas encore atteint une situation « exigeant ce dépistage massif ».
D’après un communiqué dudit collectif, le Frapp pose une question : combien de malades atteints du coronavirus et combien de morts faut-il attendre pour effectuer ces dépistages massifs ? En effet, le collectif de l’activiste Guy Marius Sagna et Cie tient à rappeler que les pays qui s’en sortent le mieux aujourd’hui face au coronavirus sont ceux qui dépistent le plus et traitent au plus tôt leurs malades.
Le Frapp-France Dégage propose la mise en œuvre de cette stratégie des 2TT (Tester massivement et Traiter au plus tôt). Et le collectif estime aussi qu’il faut réserver entre 250 et 500 milliards au dépistage de 5 à 10 millions de Sénégalais. Cela permettra d’isoler les malades et les cas contacts et de les soigner. Et de laisser les autres vaquer à leurs occupations et laisser la vie économique et sociale reprendre son cours.
« Ce schéma est infiniment moins coûteux et plus durable que celui en cours actuellement qui est défensif et relève d’un pilotage à vue. Le Frapp salue la première ordonnance prise par le président de la République et invite les organisations patronales, les syndicats des travailleurs, les chambres de commerce, les chambres des métiers à se mobiliser et à collaborer pour le respect des décisions interdisant les licenciements et obligeant le versement de salaire aux travailleurs mis sous chômage technique », lit-on dans le communiqué.
Le Frapp invite l’Etat, les organisations d’employeurs, de travailleurs, Noo Lank et Aar li nu bokk à mettre sur pied des dispositifs permettant de recevoir, traiter et solutionner les plaintes des travailleurs, des entreprises, des citoyens dans la gestion du Covid-19 en cas de licenciement, de chômage technique sans salaire, de non-réception d’aides (citoyens, entreprises…)
Soyez le premier à commenter