Automobile: Renault analyse l’offre de fusion de Fiat-Chrysler

Coup de tonnerre dans le monde de l’automobile: la possible fusion entre le Français Renault et Fiat-Chrysler. C’est le constructeur italo-américain qui propose ce rapprochement qui rebattrait les cartes dans le secteur. Il est discuté ce lundi matin lors d’un conseil d’administration de la marque au losange en région parisienne.

Le conseil d’administration s’est ouvert tôt ce lundi matin au siège de Renault à Boulogne-Billancourt. A priori il n’y aura pas de décision ce lundi mais un communiqué de presse à l’issue de la réunion: on va étudier l’offre de Fiat Chrysler, tellement importante qu’elle fait bondir les actions des deux groupes. Renault prend plus de 15% à la bourse de Paris. A peu près autant pour Fiat à la bourse de Milan.

Cette fusion promet en effet la création d’un géant qui se rapprocherait sérieusement des leaders actuels Volkswagen et Toyota. Mais si l’on ajoute les ventes de Nissan et de Mitsubishi, qui sont déjà alliés à Renault, on obtiendrait le numéro 1 mondial en nombre de véhicules vendus.

Dans le détail, la fusion se ferait via une holding qui serait enregistrée aux Pays-Bas. Renault et Fiat Chrysler auraient chacun 50%, soit la moitié de ce nouvel ensemble. Le but évidemment est de faire des économies, par des synergies, des mises en commun de moyens techniques, notamment dans le domaine des véhicules électriques et autonomes. Là où Fiat Chrysler est plutôt en retard. Mais Fiat Chrysler, c’est aussi pour Renault la possibilité d’entrer sur le marché nord-américain, avec les gros véhicules très rentables.

Les discussions avaient déjà officiellement commencé sous la présidence de Carlos Ghosn. On attend maintenant la réaction des Japonais Nissan et Mitsubishi, qui pourraient perdre du poids, voire des plumes, dans ce projet inédit.

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