L’augmentation des cas communautaires inquiètes le personnel de santé et certains parle même d’une possibilité de confinement. C’est la proposition de Daouda Ndiaye, du chef du département en parasitologie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), qui distribuait des vivres à des populations de la banlieue dakaroise. Il s’est expliqué au micro de Rfm.
« Tout ce qui a été proposé est en train d’être déroulé. Les cas augmentent. Donc, si ça continue, je suis persuadé qu’on va vers des paliers supérieurs. Aujourd’hui c’est la nuit. On arrivera dans des zones où les cas communautaires sont extrêmement importants. C’est sûr qu’on peut aller vers ce confinement de ces quartiers, vers le confinement de ces départements. Ce n’est pas exclu. Donc, confiner toute la population alors qu’il y a des zones non touchées ne se justifie pas. Mais des zones où on a vu que les cas augmentent, oui. Ce confinement s’impose« , a-t-il déclaré.
« Les cas communautaires demeurent la problématique »
Faisons la situation, le Pr Ndiaye indiquait : « ce qui nous pose un peu de problème, c’est par rapport aux cas communautaires. Ces cas commencent à grimper dangereusement. On a réglé le problème des cas importés, les cas contacts sont maîtrisés. Mais les cas communautaires demeurent la problématique pour venir à bout de cette pathologie. Quand on parle de cas communautaire, on ne sait plus la source de contamination« .
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