Le chef de l’Etat Macky Sall, lors de sa cérémonie de prestation de serment, à démontrer son ambition de faire de Dakar une ville propre, où il fait bon de vivre. Prenant la balle au rebond, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Karim Fofana, a promis de se tenir aux côtés des collectivités locales, donc de la mairie de la capitale, pour atteindre cet objectif fixé par le chef de l’État.
Dans cette perspective, il faudra penser aussi à vaincre l’occupation anarchique, sauvage, de l’espace public. Dakar étouffe à cause, notamment, des étals, tables et cantines que de petits commerçants installent n’importe où. Avec la passiveté coupable, voire la complicité, de l’État central et des communes.
Cet envahissement de la chaussée pousse les piétons à empruntés la chaussée comme les voitures, ce qui les expose aux accidents.
Cette anarchie suscite l’indignation des nostalgiques de l’époque où la capitale sénégalaise pouvait légitimement, sans paraître ridicule, espérer un jour rivaliser avec Paris et les autres grandes villes du monde. Aujourd’hui des localités comme Kigali (Rwanda), cité propre, calme et où règne l’ordre et la discipline, font nourrir à Dakar d’immenses complexes.
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