Encore une fois, un litige foncier vient éclabousser l’Etat après que le président Macky Sall ait reconnu que la plupart des dossiers qu’il reçoit sont liés à des problèmes de Foncier. Le ministre du Tourisme, Alioune Sarr, est aujourd’hui au centre d’une affaire de terrain, très confuse du reste après une délibération portant sur site affecté à M. Mbutcho Salomon, dans la commune de Notto Diobass dont il est le maire.
Le foncier acquis
Le maire de la commune de Notto Diobass et ministre du Tourisme et des transports aériens avait en 2009, octroyé à l’homme d’affaires Mbutcho Salomon, 130 hectares a Mbomboye pour les besoins d’un projet de logements.
Délibération du conseil municipal
Devant l’hostilité des populations qui manifestaient à l’époque, contre l’affectation des terres, le promoteur du groupe SCAC (société de crédit à la consommation) Afrique Sarl, avait préféré rétrocéder, sur demande verbale du ministre Alioune Sarr, 80 hectares. A rappeler que le conseil municipal avait délibéré conformément aux textes régissant le Code des collectivités locales (voir l’extrait de délibération ci-joint).
Questionnements sur l’attitude du ministre Sarr…
Si 10 ans après, les documents qui permettent de livrer les parcelles à la clientèle du promoteur (4 000 au total, dont 500 qui ont entièrement soldé leurs versements), sont toujours bloqués, alors que toutes les formalités administratives et autres obligations financières ont été réglées, comment se fait-il qu’un démembrement de l’Etat puisse accéder au site pour y démarrer un projet usurpé en toute impunité ? Comment l’Etat a pu faire pour légaliser des documents d’appropriation de l’espace foncier ? Qu’est ce que le ministre Alioune Sarr va faire des 4 000 clients de SCAC Afrique Sarl, constitués en collectif et qu’il refuse de recevoir ?
La diabolisation !
Dans un article de presse paru récemment dans les colonnes d’un site non crédible, Mbutcho Salomon a été présenté comme un « escroc » après avoir contacté la rédaction pour lui donner de la matière. Vérification faite, il s’est trouvé que l’information était corrompue de la première à la dernière ligne. En effet, l’auteur de l’article cherchait maladroitement à défendre l’indéfendable, en dépit des charges qui pèsent sur l’actuel ministre du Tourisme et des transports aériens.
Comment l’Etat décourage l’entrepreneuriat privé
Même s’il est vrai que la politique de l’Habitat représente un volet important de la demande sociale, il n’en demeure pas moins qu’il faut respecter au strict minimum les droits de propriété des promoteurs qui ont décidé de contribuer à l’oeuvre de construction nationale.
Source: Senego
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