Le débat continue autour de la grâce présidentielle de Khalifa Sall. Attendue pour la fête de Tabaski, la libération de l’ex-maire de Dakar condamné à 5 ans de prison dans l’affaire de la caisse d’avance n’a finalement pas eu lieu. Ses partisans dénoncent un chantage et un non-respect des engagements pris par le président.
Selon Babacar Thioye Bâ, proche de Khalifa Sall, l’information selon laquelle le blocage est lié à l’absence de demande officielle de ce dernier ne tient pas la route. « La demande officielle n’est pertinente que dans le cadre d’une grâce individuelle, alors que ce dossier ne concerne pas que Khalifa Sall. Il est en prison avec d’autres, Mbaye Touré et Yaya Bodian. Donc le problème ne se pose pas », fait constater M. Bâ dans Rfm Matin ce mercredi.
Et d’ajouter, « le président avait promis lors de l’ouverture du dialogue national, après une interpellation de Mme Soham Wardini, maire de Dakar, de statuer sur la question à la fin de toutes les procédures. Et c’est le cas. L’impression est qu’il essaie de se justifier sur une promesse faite à des gens et qu’il peine à respecter ».
Il n’a pas manqué de préciser que leur ligne de défense est largement partagée par le principal concerné, au nom de qui toutes les initiatives sont posées.
Sur les ondes de la même radio toujours, un peu plus tôt, Moussa Taye, conseiller politique de Khalifa Sall, a rejeté toute éventualité de demande officielle pour obtenir une grâce présidentielle.
Pour rappel, dans ses éditions d’informations d’hier, mardi 13 août, la Rfm avait fait état de bonnes dispositions dans lesquelles se trouverait le président Macky Sall pour accorder la grâce à Khalifa Sall. Il aurait même déjà acté la décision. Seulement, il faudra que l’ex-maire introduise une demande dans ce sens.
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