Plaidoyer pour la disponibilité de statistique sur les violences des filles

Maimouna Cissokho, présidente du Réseau des femmes enseignantes pour l’équité et l’égalité du genre, a souligné ce lundi la nécessité d’avoir des statistiques sur les violences faites aux filles en milieu scolaire, pour mieux identifier les localités ayant les taux les plus élevés en la matière.

« On s’appuie juste sur les cas qui nous viennent comme ça, mais ce que nous voulons, c’est véritablement avoir des chiffres qui vont nous permettre d’identifier ces localités où l’on note un taux beaucoup plus élevé », a-t-elle déclaré dans des propos rapportés par la Radio Futurs Médias (RFM).

Le Réseau des femmes enseignantes pour l’équité et l’égalité veut accompagner la promotion de l’éducation des filles en luttant contre les violences faites aux filles en milieu scolaire, a souligné Maimouna Cissokho, qui s’exprimait à l’occasion d’une rencontre organisée par sa structure à Thiès.

« C’est un phénomène qui existe et qui gangrène la réussite des filles et leur maintien au niveau des écoles, et nous voulons nous appuyer sur les femmes pour la combattre », a-t-elle indiqué.

« Nous savons que, dans les régions comme Thiès, Dakar et surtout dans la banlieue dakaroise, nous vivons des cas parfois pires que ceux qu’on trouve dans les autres régions », a-t-elle ajouté.

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