Selon l’Abbé Damase Marie Coly nous fait savoir que : « depuis début mars, la toiture de notre église est en train de s’écrouler. Une partie de la Cathédrale est désormais interdite d’accès aux fidèles pour des raisons de sécurité. Si rien n’est fait dans les prochains jours, elle ne verra pas le prochain hivernage, prévu dans deux mois ».
En effet, selon lui les premiers constats ont été faits le lundi 4 mars. Fort heureusement lors des premières chutes il n’y avait pas d’office religieux.
En effet, l’Évêque de Ziguinchor, Mgr Paul Abel Mamba, savait de quoi il parlait lorsque, le 2 février dernier, il lançait cette alerte : « Notre crainte est que le prochain hivernage finisse par avoir raison sur notre Cathédrale ou l’irréparable advienne ». Un mois plus tard, à deux mois de l’hivernage, une partie de la toiture cède et s’écroule. « Depuis ce jour-là, l’accès à cet espace a été interdit aux fidèles pour des raisons de sécurité », explique-t-il.
Seulement, les prêtres devront désormais faire le parcours du combattant pour atteindre le Tabernacle et accéder à la Sainte Réserve. « C’est le lundi 4 mars 2019 que nous avons constaté les premières chutes qui ont eu lieu dans la nuit du dimanche. L ‘affaissement de la partie de l’église située entre la sacristie et le tabernacle est assez marqué avec des chutes de planches et d’ardoises brisant le faux plafond avant d’atteindre l’intérieur de l’église », poursuit-il.
Face à cette situation catastrophique, les autorités administratives se sont rendues sur les lieux, le jeudi 21 mars dernier, pour diligenter des mesures de sécurité nécessaires. La date exacte de démarrage des travaux de réhabilitation de l’édifice est inconnue. « En attendant, la toiture continue de chuter et ça tombe toujours. Dimanche dernier 24 mars, on a encore ramassé des planches et des ardoises cassées par terre », précise l’abbé Bertrand Bassène, vicaire.
Quelles sont réellement les conclusions de tous ces rapports faits sur l’état de l’édifice ? Qu’est-ce qui empêche réellement le démarrage des travaux tant attendus ? Pourquoi les autorités laissent-elles encore des fidèles continuer à prier dans un édifice public, classé monument historique et patrimoine national, qui menace de s’écrouler à tout moment ? Qu’attend-on pour réagir ? Une éventuelle catastrophe ?
En réalité, c’est toute la toiture de la Cathédrale Saint Antoine de Padoue, classée monument historique et patrimoine national qui menace aujourd’hui de s’écrouler à tout moment. Le diocèse de Ziguinchor est sur le point de perdre tout simplement sa Cathédrale, avec tout ce que cela comporte comme valeur sur le plan ecclésial. Il est grand temps que les autorités prennent leurs responsabilités face à cette situation. Et, c’est maintenant.
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