Le PDS sera le grand absent du dialogue national qui s’ouvre ce mardi sous la direction du président Macky Sall. Ce parti est resté sur sa position de départ, en boycottant.
Dans un communiqué envoyé aux médias ce lundi et signé de son secrétaire général national Me Abdoulaye Wade (voir ci-dessous), le parti libéral justifie sa démarche par la non satisfaction de ses exigences en direction de ce dialogue. Ce sont notamment l’amnistie de Karim Wade et la libération de Khalifa Sall.
Absent lors des rencontres préparatoires, pour définir les termes de référence, présidées par le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, le Pds conteste aussi ce dernier.
Le Pds sera donc le grand absent de cette rencontre. Mais il ne s’en portera pas que bien. La presse faisant état d’une volonté de son coordonnateur adjoint Oumar Sarr d’y être. Il est également avancé de grandes manœuvres à l’intérieur assimilables à un malaise lié à la position à adopter.
Les autres partis de l’opposition regroupés dans le Front de résistance nationale (Frn) seront eux bien là. La délégation sera conduite par Mamadou Diop Decroix, selon un communiqué.
La société civile et des organisations sociales seront quelques uns des autres participants à cette rencontre.
C’est en 2016 que le président Macky Sall a décrété le 28 mai journée du dialogue national. L’édition 2019 revêt cependant un cachet spécial, parce que survenant dans le sillage de la réélection du président Sall, lors de la présidentielle de février passé.
Et, c’est à l’occasion de son premier discours de ce dernier mandat, le 2 avril, que le président avait lancé une invite, souhaitant même y voir la contribution de ses prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.
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